L'amour sur terre s'humilie devant l'être aimé. C'est en ceci que l'être
humain est créé à l'image de Dieu.
Sa vocation , avec la liberté qui lui est
donné de l'accepter, est donc de s'humilier dans l'amour de Dieu qui seul a
l'existence, jusqu'à un anéantissement complet.
La démarche terrestre qui en
résulte, laborieuse et douloureuse, au cours des siècles comme à travers la vie
de chacun, évolue vers toujours une plus grande liberté que donne le progrès
constant des connaissances humaines. Elles doivent arriver à une connaissance
totale de la nature incarnée de Dieu, à la fois Être et à la fois néant,
Principe de contradiction suprême toujours en marche vers un plus grand amour.
C'est pourquoi si l'être humain accepte la foi en Jésus-Christ, Dieu et homme,
se révélant dans les connaissances physiques, l'humanité expérimentera une
période de développement sans précédent mais s'il refuse de s'humilier et veut
dépasser cette connaissance en choisissant un orgueilleux ( comme sont tous les
autres hommes) antéchrist, on tombera alors vers la fin de l'humanité prédite.
Le petit nombre de ceux qui resteront fidèles dans ce temps d'une terrible nuit
de la foi, seront l'objet de très grandes persécutions.
C'est pourquoi j'ai peint un cheval d'apocalypse emballé, symbole de la science, où l'on voit le jeune enfant qui veut, en essayant de calmer la monture, arrêter son élan , c'est-à-dire la recherche fondamentale, pour la recherche sans autre considération. Après la découverte de l'unité de la science avec la foi, dans l'application de l'intégrateur de Puissance ou "moteur à ion intégral ", il y aurait un interdit à venir, pressenti déjà par un philosophe tel Auguste Comte et que Teilhard de Chardin, n'ayant pas su assez situer le péché originel de l'être humain, ne semble pas avoir vu, malgré une vision très prophétique. J'aurais beaucoup à dire sur ce sujet mais mes capacités sont réduites, ne serait-ce que par l'âge. D'autres le feront et nous aurons toujours les instances de l'église catholique, soumise au Pape régulièrement élu, pour nous conduire.