Esquisse de conférence au titre de : UNITÉ INTERRELIGIEUSE D’ASSISE 86
- résumé de 10 ans d'internet-
(Les
informations concernant les recherches du « moteur à ion » [intégral-dépendant]
ne pourront pas rester secrètes très longtemps. En effet si cet engin à venir, carrément « hors-nature », mettait en cause toute la manière de vivre de l’humanité, il serait aussi la solution miracle à l’étouffement de la planète humaine sur elle-même. Mais ainsi, s’il permettait de fait, entre autre, l’exploitation de tous les déserts, le plus petit état mégalomane, comme par exemple la Corée du Nord, pourrait aussi éventuellement menacer de destruction, sans parade possible, le monde entier. L’humanité serait donc acculée à un consensus moral absolument sans faille. Il ne pourrait le trouver que par une définition morale catholique, c’est-à-dire morale universelle, ET de Dieu ET de l’Infini mathématique à laquelle tous sans exception pourraient adhérer, en priant sans cesse pour que dure cette compatibilité.)
Amies-e et Amis-i,
Je n’ai jamais pratiquement pris la parole en public de mon existence, aussi cet exposé est-il déjà une gageure en lui-même.
Le titre concerne bien entendu la réunion de toutes les religions du monde que Jean Paul II a voulu en 1986. Or à cette date je n’avais pas encore engagé la longue dissertation du journal du site f-v-m.net (F comme France, tiret, V comme Victoire, tiret, M comme Marie, point, NET) qui devait aboutir à sérier la nécessité de l’unité interreligieuse pour un consensus mondial nécessaire. C’est plutôt en essayant d’arracher au contenu des Évangiles les caractéristiques du Messianisme propre du Christ Jésus, telles quelles pouvaient se présenter à un fidèle quelconque, que cette unité m’est apparu lentement. C’est-à-dire non seulement un Messianisme spirituel mais aussi moral, universellement interreligieux, pour assumer la survie temporelle de l’humanité dans un nouveau consensus dramatiquement nécessaire.
Aussi dans ce récit je vais d’abord vous communiquer les motivations qui sont à l’origine du site internet indiqué et qu’il faut avoir la patience d’écouter.
Il s’agit de vives intuitions d’éléments techniques intuitifs pour lesquels je n’étais vraisemblablement pas du tout préparé, comme il arrive parfois quoique rarement, et qui amèneront, par un cheminement complexe, à un fondement théologique de l’unité interreligieuse Messianique issu de la foi catholique.
J’ai qualifié sur internet les bases de ce fondement théologique d’« essai de traité d’unitologie ». Il indique les conditions de ce Messianisme universel, à la fois dans la tradition de l’Église catholique et en même temps apparemment nouveau.
1/ Revenons quelques années en arrière…C’est ainsi qu’un beau jour vers 1963, 15 ans après une conversion brutale, peintre cherchant toujours le secret de la réalisation du relief dans la peinture classique, recherche avide pratiquement inaugurée lors de mon entrée à l’école des Bx Arts de Paris en 41 dans la section de sculpture alors que j’étais surtout attiré par la peinture mais dont l’enseignement à cette école me répugnait littéralement, je me suis trouvé pris dans un processus mystérieux. Mon cerveau s’est mis brusquement à tourner à une vitesse extraordinaire et ce, sans que je dorme ni de jour ni de nuit, pendant une période de 8 jours. Le sujet de ce processus a été d’abord de me faire trouver les données techniques du relief photographique à l’écran que je ne connaissais pas mais qui étaient déjà largement connues par ailleurs sous le nom de stéréoscopie. J’en ai publié le 21 mai 2004 ce qui, je crois, seraient les principes de sa vulgarisation plus simple et plus efficace que les démarches actuelles pourtant superbes du 3D.
Ensuite je me mis à chercher le relief hors écran, alors que je n’avais jamais entendu parler non plus de l’hologramme. Je constatais plus tard que la définition trouvée était cependant nettement différente dans sa deuxième partie que celle connue habituellement.
Puis je me trouvais happé par l’invention d’un générateur de matière à spirale qui commençais déjà à me poser la question éthique. En effet du fait que la lumière deviendrait pour nous, par le mouvement de haut en bas d’une spirale agissant sur des éléments polaroïds, source créatrice de la matière j’y entrevoyais une possible et profonde révolution biologique du monde humain. Plus tard dans un documentaire filmé j’ai vu un coquillage (du Pacifique je crois ?) qui possédait une spirale dans un même mouvement et qui produisait une poudre jaunâtre qu’aucun scientifique n’était capable d’analyser. J’en ai conclu que lui aussi peut-être devait être un générateur de matière et que sa poudre mystérieuse n’était rien moins que de la matière créée à partir de la lumière.
Enfin j’arrivais à la saisie d’un engin fabuleux dont je faisais à la fois une formule mathématique, un plan et une maquette très précise en démontant un aspirateur à main. Cet engin, qui serait mû par la décomposition de la lumière et sa recomposition énergétique, m’apparaissait comme un producteur d’énergie, propre et gratuite, pratiquement sans limite. Capable d’être propulsé à une vitesse proche de celle de la lumière. L’ai-je vu capable de transformer l’eau de mer à grande échelle pour valoriser les déserts ? Ses performances le pourraient aussi facilement que de produire de l’électricité gratis. De plus je le voyais s’appuyer sur les données religieuses et s’unir à elles. Moyennant quoi, devant une telle source de bienfaits, s’est réfléchi à moi ce que pourrait être un messianisme humain. Réagissant alors vigoureusement et sachant que ma foi m’enseignait que seul Jésus-Christ est ce Messie, je me mis à prier la Vierge Marie. Aussitôt ma course intellectuelle se poursuivit et je pris alors conscience que cet appareil à la fois scientifique et religieux pouvait être complètement inversé et se désunir complètement de la foi provoquant une désintégration apocalyptique de l’univers lui-même.
2/ J’en restais là.
Ma femme cependant témoin de ces 8 jours, devant certaines de mes réactions apparemment incohérentes (je cherchais bêtement à appliquer quelques unes de mes nouvelles connaissances) commençait à s’inquiéter.
Finalement quand j’essayais de rapporter ce que je viens de dire à mon entourage, on me fit bien remarquer que je n’avais aucune référence de base pour étayer quoi que ce soit de ce que je disais et qui du reste était connu déjà en partie.
J’avais encore mes calculs et la maquette de ce que j’appelai l’intégrateur de Puissance. Mais les performances de cet outil prodigieux d’une part m’inquiétaient fortement car on était en pleine guerre froide et d’autre part m’interrogeaient sur leur véracité. Je décidais donc d’un côté de consulter un prêtre en confession et d’un autre côté d’avoir à faire à des techniciens de la science.
Un Jésuite me dit que nonobstant les circonstances politiques tendues du moment il n’y avait pas de raison de cacher ce que j’avais entrevu. Enfin je vis incidemment le directeur du CNRS de l’époque, Quai de la Seine, qui me reçu largement plus d’une heure et me dit lui aussi qu’il fallait mettre cela par écrit et qu’il mettait à ma disposition pour m’y aider le service de mon choix. La disproportion qui existait de fait entre mes certitudes et la manière de les exprimer se présentait alors évidemment.
De retour chez moi, épouvanté cependant de ce que dans une telle ambiance internationale de guerre froide, on pouvait faire de l’utilisation de ces connaissances même absconses, je détruisais tout.
Du reste s’imposait à moi désormais la question lancinante du Messianisme unique de Jésus-Christ. En quoi consistait-il et en quoi était-il unique ? Cette question primordiale m’empêcha de prendre contact, à peu près deux ans plus tard, avec un Américain qui publiait dans les revues françaises (la vie catholique, je crois, entre autre) la reproduction d’une peinture tout à fait caractéristique de mon intégrateur de Puissance sous le titre de moteur à ion. Toutefois je devais à ce peintre de me rasséréner, en pensant que je n’étais pas le seul à avoir ce genre d’intuitions et que son appellation de moteur à ion devait être plus technique que la mienne, ce que l’évolution des sciences a bien semblé confirmer.
Nos préoccupations différaient. Au jour d’aujourd’hui elles semblent plus proches, encore que les miennes aillent plus loin que l’appareil lui-même et s’intéressent au côté moral apocalyptique qui se présenterait plus que jamais à l’être humain à cette occasion.
En effet n’avais-je pas vu la double face de cette
prodigieuse avance technique qui d’une manière valorisait la foi religieuse
et de l’autre serait amenée à chercher à l’anéantir. Il me fallait absolument comprendre avant toutes choses l’unité du
messianisme Christique.
3/ À partir de ce moment là, je redoublais de ferveur dans la prière et la méditation des Évangiles. Puis j’étais amené à me pencher sur l’étude plus poussée de la religion catholique préconisée par un certain Daujat.
Je m’inscrivis donc avec ma femme à ses cours donnés pour lors à l’Institut Catholique de Paris et d’une durée de trois ans.
Las ! Dès les premières paroles axées sur la métaphysique de St. Thomas d’Aquin je sentais mon sang bouillonner et mon cerveau se révolter. D’aucune façon je ne pouvais adhérer à cette manière d’envisager la notion d’Être. Les notions d’essence et d’existence présentées ainsi me paraissaient du dernier ridicule.
Complètement déboussolé par cette première entrée dans ce qui était appelé la foi catholique à laquelle je me sentais pourtant pleinement fidèle, je voyais se profiler une autre philosophie en trois termes d’essence, d’existence et d’une instance entièrement variable.
Durant toute cette première année consacrée à cette matière, j’essayais de rétablir l’équilibre de ma pensée et après les cours dans des discussions serrées avec mon enseignant je lui faisais part de mes constatations. Mais rien n’y faisait, pour lui il s’agissait bien des données uniques de la foi catholique et nos affrontements verbaux épiques à bout d’arguments se terminaient immanquablement par un oui/non inconciliable.
J’en ai été donc toute l’année dans une angoisse terrible.
L’année suivante s’ouvrait sur l’enseignement de la théologie de St.Thomas d’Aquin. Dès les premiers mots je me trouvais dans une joie intense, car là contrairement à sa métaphysique je me retrouvais pleinement. Ce n’est qu’au cours de l’enseignement quand il s’est agi de la nature des purs esprits que je n’ai pu m’empêcher de sourire en pensant que même ces grands théologiens pouvaient dire des bêtises grandes comme eux sur des points qui évidemment devaient échapper à notre entendement.
Je terminais donc l’année parfaitement joyeux.
L’année suivante attaquait la morale. Elle me semblait assez neutre.
Au bout de ces trois ans, je tombais sur la vulgarisation de la métaphysique de St. Bonaventure (autre théologien du moyen âge) et me trouvais brusquement en accord avec cette dernière, aussi bien qu’avec sa théologie qui était rigoureusement la même que celle de Thomas d’Aquin, sauf en ce qui concernait la nature des purs esprits qui elle me convenait parfaitement.
Interloqué par cette disparité de deux théologiens également saints, il me fallait résoudre les problèmes posés.
Pourquoi deux
philosophies complètement opposées ? Pourquoi Mr.Daujat, un homme
parfaitement droit, concevait-il que seule la pensée de St. Thomas était
catholique et pourquoi deux opinions théologiques opposées sur la
conception des purs esprits ? Quel rapport pour moi entre la religion et
les sciences humaines et comment situer l’ambivalence de l’intégrateur
de Puissance, dénommé désormais moteur à ion, et faire face aussi aux
dangers de son usage ?
4/ Il m’a fallu donc me plonger dans la vulgarisation de l’histoire des philosophies, dans l’histoire de l’Église et finalement, en découlant, dans l’histoire de toutes les religions, aussi bien que des sciences purement humaines !
Vaste programme que je n’ai pu engager qu’en faisant marcher avant tout mon intuition sans m’encombrer de la mémoire des références et des chiffres tout en faisant les rapprochements spirituels infimes nécessaires.
Je remarquais d’abord que les philosophies semblaient se trouver, dès l’antiquité grecque, établies sur trois ponts correspondants à la manière du cerveau d’appréhender cette notion d’ « Être » que forme le plancher de la métaphysique et qui peut nous interpeller peut-être aussi vigoureusement que la foi religieuse elle-même.
(D’une part une extraversion partant d’un point de vue extérieur à soi avec Aristote, d’autre part une intraversion partant d’un point de vue intérieur à soi avec Platon et enfin une circonversion difficile à saisir toujours en mouvement avec les Sophistes grecs mais qui serait mieux établie par un Bouddhiste Indien du 4e ou 6e siècle comme Nagarjunah).
En effet dans le raisonnement sur le fondement des choses quelles qu’elles soient, il faut forcément partir d’un point de vue personnel.
Plus tard dans certaines philosophies modernes on essaiera d’inclure ce point de vue personnel, mais en vain puisqu’il est une démarche qui ne nous appartient pas mais est imposé à notre raison par la nature.
Le phénomène d’irraison et de principe de Contradiction semble être employé par la science d’avant-garde de nos jours et j’y souscris. Si ce phénomène et ce Principe permettent d’établir une nouvelle métaphysique unitaire dont j’essaie de jeter de timides bases dans cet essai appelé traité d’unitologie, ils n’en restent pas moins aussi aléatoire dans ce domaine d’autant plus qu’ils seraient réversibles.
Ce ne sera que dans l’usage de la foi pure et nue c’est-à-dire mue par la volonté profonde de chacun que l’on trouvera une solution mais qui engage toute la personne, temporellement et Éternellement.
En attendant la lecture de l’histoire des philosophies ne me laissait aucun doute sur cette tripartie universelle mais dans le fond secondaire par rapport à la notion d’Éternité de la raison humaine.
N’en serait-elle toutefois pas moins présente moralement dans le rapport avec l’application des sciences et le rôle qu’elle peut jouer notamment en théologie dans la notion des purs esprits ?
Mais éclairé sur le principe de dissension en métaphysique je n’en pensais pas moins donc à une unité possible unitologique comme celle qu’un Nicolas de Cue, cardinal allemand du XVe siècle, avait esquissée. Il en a été du reste considéré comme hors du circuit de la philosophie et a préféré l’action pour l’unité des religions notamment avec l’Islam plutôt que d’approfondir ses concepts. Effectivement les conceptions de ce religieux poussent à l’unité interreligieuse, tout en restant dans le domaine de la raison chrétienne.
Ainsi la métaphysique,
rejoignant l’astrophysique et les sciences physiques pures comme la théologie,
n’aurait pas forcément dit son dernier mot comme certains poussent à le
croire.
5/ Si je pensais comprendre le pourquoi de la différence des philosophies de Bonaventure et Thomas d’Aquin en même temps que leurs diversités générales et la nécessité d’une certaine unité métaphysique à venir, il restait la question de l’imposition d’une seule d’entre elle par l’Église, imposition que je voyais par ailleurs effectivement quasi exemplaire.
De même restait posé le pourquoi d’un point opposé de théologie chrétienne concernant les esprits.
L’histoire de l’Église dans ses détails devait me donner la solution.
Je voyais ses tâtonnements à travers les siècles ponctués d’échecs retentissants mais cependant navigant indéfectiblement dans le témoignage sans faille des Évangiles.
C’est ainsi que m’apparut les conséquences du Concile de Trente (XVIe siècle) dans son but à la fois de nécessité à faciliter l’instruction du clergé, à l’époque peu instruit et en même temps de maintenir une unité pratique face à la divergence théologique inconciliable de Bonaventure et Thomas d’Aquin sur la nature des purs esprits.
Le premier point est facile à comprendre. Thomas était un enseignant universitaire au langage rationnel et clair. Bonaventure enseignait surtout dans les couvents dans un langage très imagé. Entre les deux il fallait choisir le plus approprié et le plus facile à vulgariser, évidemment Thomas d’Aquin.
Le second point de l’opposition au sujet des esprits est plus difficile à imaginer.
En effet à l’époque il devait y avoir des clans intellectuels qui se combattaient sans merci au sujet de la théologie conflictuelle des anges. Cette lutte au sein de l’unité catholique était insupportable. Le fait d’éliminer en réalité un des deux leaders enterrait le débat. Il devait donc n’en plus rester pour les générations à venir que l’appellation humoristique de guerre du sexe des anges.
En quoi consistait-elle donc ? D’un côté vous avez un tenant de la nature d’esprits sans aucun mélange de temporel (St.Thomas). D’un autre vous avez un tenant d’une participation du temporel aux purs esprits (St.Bonaventure). Par la suite certains ont essayé (Dun Scott, je crois entre autre, etc..) sans succès de donner une définition unique.
De fait ces deux points de vue sont largement antagonistes. Il s’agirait ni plus ni moins de notre conception de l’univers déterminée pour une large part par la pensée métaphysique. Aujourd’hui nous abordons un tournant de la pensée de l’humanité. Dans l’essai de mon traité d’unitologie j’ai essayé de suggérer l’essentiel d’une solution compte tenu des intuitions qui ont été les miennes et des problèmes qu’elles posent.
On m’a dit que c’était illisible. Je veux bien le croire du fait de mon ignorance patente. On a essayé par des interrogations de ma femme d’y pallier par des notes qui évidemment ne sont peut-être pas très suffisantes. Y considérant la matière temporelle comme émanation de l’humiliation Divine donc esprit transformable en esprit de Gloire Éternelle, la question de l’unité des purs esprits ne se poserait même pas. L’Être de Dieu Principe de Contradiction Moral étant à la fois Immuable et en devenir dans un sens unique vers le Bien, comprendrait tout.
Mais ce raisonnement irraisonnable n’est pas compris par
tout le monde car beaucoup veulent
enfermer Dieu dans la seule raison humaine. Toutefois le progrès des sciences
pourrait venir à notre secours. Quel serait en effet le rapport des sciences
humaines à venir et la religion ?
6/ Quel rapport peut-il y avoir entre les données de la science telles qu’elles me sont apparues et la religion ? En réalité de tous les points techniques des intuitions qui m’ont été données, il y a maintenant près de 50 ans, c’est évidemment celui du dit moteur à ion avec ses incroyables possibilités éventuelles débordant sur les conditions de vie morales du monde qui a évidemment surtout retenu mon attention.
Comment peut se positionner maintenant une telle intuition avec les progrès rapides de la science ?
J’ai dit comment à l’époque de celles-ci ces intuitions avaient intéressé le directeur des recherches nationales. Le CNRS qui lui a succédé est devenu un monstre qu’un simple intuitif sans formation ne saurait aborder.
Je me souviens qu’à la première partie de mon bachot en interrogation physique, l’examinateur m’avait donné ma note, un 19/20 en « s’excusant de ne pouvoir me mettre 20/20 car cela ne se faisait pas ! », de plus en faisant de moi un panégyrique publique devant tous les autres candidats. À la sortie, cela va de soit j’étais interpellé par ceux-ci qui m’ont dit que ce prof’ était considéré comme complètement fou, faisant partie du Centre de Recherche du moment.
En réalité, abandonnant la carrière scientifique, j’avais aux Beaux Arts de Paris le même esprit de recherche cette fois concernant le secret de la peinture classique.
Aussi devant ces presciences inexplicables dois-je être considéré comme faible d’esprit ou comme un esprit de recherche ? La question reste ouverte…
Toujours est-il que j’ouvre mon essai de Traité d’unitologie, qui traite des conditions d’unité interreligieuse, par le plan grossier dont le souvenir me reste de ce prodigieux moteur à ion qualifié alors d’ »intégral-dépendant ».
En effet il m’a été donné d’observer, il y a 10 ans que sur le site internet de la NASA figurait le plan d’un dit moteur à ion circulaire, capable probablement d’être mû sans carburant contrairement à ceux qui figurent sur internet encore aujourd’hui. Je remarquais qu’ensuite à la fois ce plan avait semblé disparaître et en même temps que des photos très nettes d’OVNI instantané en forme de sphère étaient prises par des particuliers et plus tard qu’était photographié un peu partout sous le nom mystérieux de soucoupes volantes un semblant d’accrochage de ces boules carrossées ou non.
Y avait-il un complot du secret des états concernant ces recherches ou non ? Quoiqu’il en soit m’apparut plus nettement le danger que le moteur à ion intégral, lui qui pourrait transporter des charges considérables sans assemblage, lorsqu’il verrait le jour, pourrait susciter par son extrême vitesse, une menace de charges atomiques immédiates et sans parades possibles par n’importe quelle nation. En conséquence l’humanité, plus que jamais, devait trouver avec elle-même un accord non seulement politique mais moral absolument parfait.
À ce moment là pour un tel consensus il ne faut pas hésiter à aller chercher en quoi consiste le fondement moral total de la dissension entre les hommes. Déjà là il y a aussi dissension. Pourquoi ? On remarquera que dans toutes les recherches philosophiques de tous temps concernant la nature de l’être humain aucune ne parle de cette phobie de l’humiliation que tous ressentent naturellement et qui paraîtrait donc chose normale.
Pourquoi normale ? On ne peut que remarquer qu’en religion, Jésus-Christ s’affirmant Messie universel l’assume complètement comme au contraire quelque chose d’anormal dans sa vie, sa mort et dans son enseignement, transformé radicalement par le témoignage de ses disciples constatant une résurrection de 40 jours.
Cette attitude interpelle et l’on sait bien que de nos jours elle irrite un grand nombre. Lui n’a jamais caché que cette irritation, elle, était pour ainsi dire normale et conflictuelle. Mais avec en particulier les données politiques du monde actuel et comme je l’ai dit à fortiori futures on n’a pas le choix. Un consensus moral parfait de l’humanité entière est nécessaire. Il faut donc d’abord bien transformer avec le Christ, qu’on le veuille ou non cette anormalité de la phobie de l’humiliation.
J’ai essayé de transcrire cela en conte de Noël humoristique appelé Peuch’doudou (en africain je crois péché de la femme) accessible à tous sur internet au sujet du péché originel.
Il y a une autre raison de s’intéresser au message de Jésus-Christ dont l’humanité via les sciences a particulièrement besoin. En effet les sciences physiques et astrophysiques cherchent les unes et les autres de manière différente mais en fait pour arriver, en cas de succès, au même résultat l’origine mathématiquement appliqué à la fois de la matière, par les essais de collusion de particules au CERN et ailleurs, et en même temps de l’univers, par le sondage du satellite Planck. Or le moteur à ion intégral, tel que j’en ai conçu l’intuition, utiliserait l’énergie de la lumière établie sur ces origines. Autrement dit du fait que les limites de notre monde seraient touchées du doigt, la question de l’Au-delà de ces limites et de leur dépendance avec nous ou de leur contraire se poserait là indéfectiblement. Et l’application technique de ce moteur à ion intégral en serait donc tributaire soit pour valoriser la foi religieuse et épanouir matériellement et moralement le monde soit pour la combattre apocalyptiquement si les scientifiques continuent à valoriser la science pour elle-même et finalement passent outre au moteur à ion intégral-dépendant, nom plus précis de ce que serait ce fabuleux engin avec son risque de dérapage sans merci.
7/ On voit bien que
si l’on refuse la dépendance à l’Au-delà, le consensus humain moral
parfait et nécessaire serait intenable.
En effet si l’on se réfère au Messianisme de Jésus-Christ, s’établissant Lui-Même comme Dieu, c’est-à-dire comme Maître de l’univers en même temps que de l’Au-delà, on voit que, confirmant la pérennité de cet Au-delà pour toutes les religions, Il nous révèle cet Au-delà comme moralement humble et doux en son centre, et par son enseignement et par sa vie. Or l’antidote évident à cette phobie de l’humiliation destructrice du genre humain qu’on peut qualifier autrement d’amour-propre, du çà des psychanalystes, d’orgueil ou de quelqu’autre nom qu’on lui trouve, s’avère justement consister à la tendance en l’attachement moral à une humilité et douceur sans borne tel que ce que témoignent les Évangiles. Avec elles toutes les nécessités de la pratique des religions, quelles qu’elles soient, qui donnent aussi un puissant sentiment de vérité ont besoin de cette tendance vers une humilité et une douceur de l’Infini pour ne pas exacerber ce poison de dissension humaine. Il est évident que chaque religion possède sa voie pour y arriver : l’amour pour les chrétiens, la compassion pour les bouddhistes, l’adoration pour les musulmans, l’obéissance pour les juifs, la tolérance pour l’hindouisme de Gandhi, peut-être la componction pour la chine de Lao Tseu et Confucius, l’animisme pour les africains, etc… Et de plus à l’intérieur de ces voies générales chaque fidèle n’a-t-il pas la sienne propre ? C’est bien en ce sens que le Pape Jean-Paul II en réunissant à Assise en 1986 toutes les religions ensemble entendait les relier sans aucune contrainte concernant leurs applications spirituelles ou liturgiques et sans trahir pour autant cette universalisme Messianique comme vocation impérative que se reconnaît l’Église catholique avec le juif Jésus-Christ à l’intérieur d’elle-même comme à l’extérieur.
Néanmoins aucune théologie ni concertation concernant cette unité qu’on peut qualifier de mystique ne semble avoir encore vu le jour à ce sujet.
Il est aussi à remarquer que toutes les religions sans exception sont divisées en deux clans opposés. On l’a vu notamment à propos de la représentation véridique de la Passion du Christ par Mel Gibson rien qu’au cinéma. En effet pour une partie des chrétiens la Toute Puissance de Dieu, en même temps humble et douce se trouve illustrée jusque par l’homme Jésus bafoué, ensanglanté et couronné de cruelles épines de dérision pour finalement être cloué à un humiliant gibet romain. C’est là qu’ils trouvent la raison d’une force invincible, quoique développée lentement au cours des siècles, contre l’orgueil et la violence innés en eux-mêmes et en l’humanité entière. Ils ne peuvent s’étonner de la lenteur de ce développement en voyant combien le Christ a eu à lutter contre Lui-même, de Dieu à Dieu, jusqu’à l’exsudation de sang à Gethsémani avant de vouloir librement l’exécution de cette Passion infamante aux yeux des hommes pourtant enseignée pendant trois ans.
Mais une autre partie des chrétiens, en se fondant abusivement sur la résurrection qui a suivi, montrant la rupture avec la faiblesse de la nature, s’imaginent que le Christ Dieu pourrait avoir recours à la violence pour triompher. En fait la Gloire des Cieux va de paire avec l’humiliation de la terre. Là réside tout le dilemme théologique de chaque religion et de leurs fidèles, dont dépend le sort entier du monde.
Si nous croyons à une Providence attentive au développement matériel et spirituel du monde dont nous sommes par notre double liberté correspondante partie prenante, nous avons donc à agir vigoureusement sur nous-mêmes d’abord et ensuite autour de nous dans le sens qu’il faut.
8/ Pour conclure vous voyez qu’à partir d’un événement peu ordinaire passablement irréel, quoiqu’on puisse en citer d’autres cas, on peut aboutir à un raisonnement qu’il faut espérer valable mais en affirmant que si les sciences peuvent être exactes ; elles ne sont jamais vraies. Seule la foi en la prééminence de l’Au-delà et de Son Esprit enseignée par Jésus-Christ est la Vérité. Mais la science pourrait coïncider en un heureux temps qu’il ne faut en aucun cas escamoter et qu’il faudra entretenir longtemps par une fidèle pénitence.
Bien sûr il reste des points d’interrogation.
Ce moteur à ion intégral-dépendant verra-t-il le jour et quand ? Ne sera-t-il pas dépasser par son inversion dramatique ? Tiendrait-il ses promesses ? L’humanité saura-t-elle s’accorder avec elle-même et d’abord dans l’unité interreligieuse absolument nécessaire à une unité politique ?
Enfin pour terminer la foi Chrétienne à la fin des temps
saura-t-elle en tout état de cause conserver sa vérité, son indépendance et
la nudité de sa foi ? Pour répondre à cette dernière question, nous
catholique croyons à la promesse formelle du Christ nous dirigeant dans
l’autorité infaillible du successeur de l’apôtre Pierre, régulièrement élu.