16/02/05 "Cherchez d’abord les réalités d’en-haut, le reste vous sera donné par surcroît"...avec Marie, tous les saints et Jésus, jusqu’au bout .....
16/02/05a .. Nous avons vu, bien pauvrement il est vrai, que pour l’accomplissement unitaire de la philosophie, il fallait renoncer à elle et tout fonder sur la foi en la plénitude catholique de l’homme-DIEU Jésus-Christ. Peut-être les prémices d’une a-philosophie nous en sont données. De même dans la dépendance qui en résulte pour les sciences, il faut accepter cette même voie. Mais si pour les modes de pensées sémantiques , cela est peut-être plus facile, dans le domaine des sciences dont nous voyons chaque jour le triomphe des réalisations pratiques, il peut en paraître tout autrement. Comment dans l’optique d’une métaphysique unitaire la science peut renoncer à la science, c’est à dire réduire sa logique comme on a réduit la raison à un rôle mineur? Le seul Philosophe de l’histoire qui semble avoir approché un peu de ce problème, Nicolas de Cues, parlait d’une "docte ignorance" nécessaire, fondée sur la foi. Il s’agit ici, non plus d’une "docte" mais d’une "ignorante ignorance" avec pour moi l’emploi malhabile que peut faire un baudet des outils, il est vrai performants, de son époque. La foi soulève cependant les montagnes et la vision de l’intégrateur de Puissance, appelé "char du Seigneur" qu’en a fait, sans aucun doute, en 1998 Luz Amparo Cuevas à l’ Escorial en Espagne, m’est d’un grand réconfort. Je comprends bien cependant la solitude absolue dans laquelle on ne peut que se trouver dans ce domaine.
Voilà du reste, ce que j’oserais avancer en calcul unitaire (cf.déjà mathematique), sous forme d’une équation sans contrepartie puisque rien n’égale DIEU-homme Trinitaire, TOUT et rien moral:
1/2/+/-/1/2°°°
1/0
16/02/05b ... Nous sommes donc chacun le corps individuel et personnel de DIEU que nous avons blessé par tant de renouvellement du péché et à sa suite d’ingratitudes, suivant la liberté révoltée de notre néant qu’en elle-même on appelle l’âme. Le Christ, seul homme-DIEU sans péché et souffrance incommensurable de DIEU, nous en offre que pardon et Miséricorde. Mais l’homme, dans la trame de son histoire peccamineuse est porté à vouloir s’approprier l’univers pour le propre compte de son néant , le préparant ainsi à sa destruction et non pour l’Être de DIEU. Car l’univers-DIEU, émission humiliante de l’éternité céleste, a été fait pour le plein épanouissement éternel de la créature-DIEU. Le couvercle aveuglant de la continuité de l’histoire est la condition qu’il a à soulever par la foi. Je pense que d’autres le reconnaissent déjà sous une forme ou sur une autre, ou le reconnaîtront facilement, de même que d’en appliquer les conséquences à toutes les données de l’activité humaine. Toutefois il faut bien comprendre que cela ne peut s’attribuer en aucun cas à un être humain quelqu’il soit mais à l’intervention Toute Puissante de Jésus-Christ dans sa douceur et humilité fondement de SON Amour pour l’homme.
À ceux donc qui peuvent ou pourront avoir la charge d’y travailler de ne pas se tromper pour le bien d’eux-mêmes comme de l’humanité ....
17/02/05 .... tendre -la liberté vacillante de notre néant étant rachetée par le feu violent des souffrances d’Amour de Jésus-Christ auxquelles nous offrent celles de Marie et de tous les saints- à ce qu’il n’y ait aucune interruption entre la vie de la terre et celle de la vie éternelle du ciel ...
17/02/05a ... En ce qui concerne les sciences, dire la relativité de la logique n’a rien de nouveau pas plus que de dire celle de la raison. Il s’agit ici de toute autre chose. Il s’agit d’une rupture complète. Ce que nous enseigne la foi catholique en l’homme-DIEU parfait, est que l’ÊTRE repose sur le néant Libre, donc pour nous moral. Il ne nous appartient pas d’entrevoir les liens entre Liberté et néant. Nous n’en avons que les lois morales dont le fondement révélé par la vie du Christ, appuyée sur la Bible, est la livraison à DIEU et aux autres.
Nous avons donc avoir les modifications suivantes apportées dans notre calcul précédent:
1/2=>+=>-1/2°°°
1=>0L
"L" représentant le choix "moral" qui est offert à tout être humain quel qu’il soit ....
18/02/05 Prier avec la prière de Jésus, tout faire avec l’agir de Jésus, c’est s’unir sans cesse, porté par celui de la Vierge Marie et de tous les saints, petits ou grands, à l’incendie infini des douleurs d’Amour du Christ. L’Amour se nourrit en effet de souffrance dans sa frustration et de jouissance dans son accomplissement. Sur terre nous sommes en espérance de sa plénitude éternelle ....
18/02/05a ... l’amour sur terre étant en attente de sa plénitude éternelle, il n’est pas étonnant que les souffrances de sa frustration soient parfois vives. Cela d’autant plus que son exigence de pureté et de plénitude sera violente. Ainsi en est-il d’une manière unique de Jésus-Christ. Ne croyons pas cependant qu’IL méprise nos amours imparfaits dont ceux évidents des nécessités de la vie temporelle. C’est sur cette foi de l’attention particulière du Christ pour ce qui forme l’étroitesse du fil matériel conducteur de l’histoire que cette recherche de la métaphysique unitaire ou unitologie est fondée comme nous avons à le redire. Mais il faut aussi le vivre et ne pas chercher à prendre possession de l’homme-DIEU parfait mais à s’y soumettre jusque dans sa nudité. C’est pourquoi il faut agir vis à vis "du" soi-même, toujours enclin à la révolte, avec la plus grande prudence et avancer dans ce domaine spacio-céleste à tout petit pas sans avoir peur d’avoir à reculer. À chaque instant il faut remercier le Seigneur de son ignorante ignorance qui nous garde en partie du dérapage auquel sont soumis, si facilement, les doctes, surtout là où on doit toucher à la finalité du temporel. Mais , sans recours constant au feu dévorant des souffrances d’Amour du Christ, auxquelles nous sommes amenées par celui de Marie et des esprits bons, cette forme même d’ignorance ne suffirait pas tant la nature humaine dans sa liberté séparatrice se trouve viciée.
19/02/05 ... Chercher donc Jésus dans son sacrifice d’amour humilié; le représenter au monde et le partager, s’appuyant sur ceux des enfants-de-rien de tous bords, c’est le prix de son salut ...
19/02/05a Ainsi donc toute souffrance n’étant qu’humiliation, c’est l’humiliation de DIEU dans l’univers, que la vie de Jésus-Christ révèle. On ne peut croire en effet qu’il n’ait vécu les prémices de SA Passion, tout au long de SA vie. On ne peut cependant pas regarder cette humiliation Divine sans se faire épauler par ceux qui y ont communiée en droiture de jugement, sous peine d’irrespect à laquelle, dans notre déchéance spirituelle, nous sommes naturellement portés. Cependant cette prise de conscience de l’humilité de DIEU éternel se faisant temporalité est une nécessité que réclame l’évolution des temps. N’ayons donc pas peur du "sacrifice humilié" dont l’Église renouvelle à chaque messe celui du Christ et dont l’incarnation de l’Eucharistie qu’Elle proclame nous rattache au fil de l’histoire humaine et céleste. Ainsi il faut être avec le Christ, dans le point fugitif de l’histoire terrestre, ce néant de sacrifice d’amour humilié qui supporte l’existence du monde.
L’ignorante ignorance, portée par la foi, doit avoir toutes les audaces Et néanmoins rester à sa place qui est la dernière de toute, fût-elle propulsée sur les devants de la scène! Malgré cela nous ne pouvons nous enfouir nous-même dans notre néant, sans ce regard continuel sur Jésus-Christ.
ÊTRE et néant moral, l’ÊTRE s’assume dans le néant. De même l’ être et néant moral , dans sa hiérarchie, s’assume ainsi.....
20/02/05 ...en nous, comme dans les autres, rayés de la carte de la terre pour celle du ciel, par les souffrances de Jésus-Christ reçues avec les enfants-de-rien, MON DIEU, MON SEIGNEUR et MON TOUT.....
20/02/05a DIEU s’aime LUI-MÊME d’un amour absolu, dans SON ÊTRE infiniment humble et doux, s’humiliant au néant d’où IL renaît de Toute SA Puissance. Dans LA Bonté extrême de l’absolu de SON Amour, IL a voulu en traîner dans ce mouvement d’autres LUI-MÊME dont SES créatures humaines à travers la souffrance nue qui est nécessitée pour LUI et un peu pour elles.
Nous ne pouvons pas comprendre ce Principe de Contradiction, mais il nous est demandé d’accepter avec LUI la morale d’humiliation d’Amour, incarnée par le Christ, DIEU-homme parfait, image et réalité de tout ce qui existe dans et hors de l’univers.
Notre nature viciée d’orgueil est portée à se moquer de toute forme d’humiliation. Aussi pour accepter celle de DIEU, il nous faut nous appuyer sur l’interférence des esprits qui ont refusé, refusent ou refuseront cette moquerie et que l’Église appelle la communion des saints.
Je suis amené à dire que tout y compris la matière est à la ressemblance de cette humiliation qui nous touche de si près et qui est si douloureuse. Je n’ai pourtant rien pour l’étayer, aucunes études préalables, peu de moyens et peu de temps à vivre encore, sinon seulement des intuitions pures. De plus assimilé par ce que je suis aux mêmes faiblesses morales de ceux qui dans la Bible ont été entraînés jusqu’à donner la mort à un innocent, Pilate avec Jésus, Hérode avec Jean-Baptiste, David avec Urias, ne sachant rien de la conversion in extremis d’un Hérode ou d’un Pilate, je me tourne vers l’exemple de David qui a plu à DIEU jusqu’à en faire l’ancêtre de SON Messie. Lui , donc, à la voix du prophète s’est retourné vers DIEU par l’humiliation de la pénitence. Nous autres, après l’incarnation du Sauveur, avons à le faire AVEC LUI et cela pour la moindre faute, a fortiori pour les plus grandes, souvent dans la patience des lancinants remords. C’est en cela que nous reconnaissons notre acceptation de l’humiliation d’amour Divin, préalable à toute nouvelle métaphysique, la théologie mystique devant l’intégrer au même titre que l’éthique des sciences. Nous travaillons donc au risque de l’Esprit dans la souffrance rédemptrice insondable du Christ.
21/02/05 ...leitmotiv .... pour l’intégrité du ciel sur la terre ... DIEU SEUL est TOUT, un et multiple; DIEU SEUL s’aime LUI-MÊME; DIEU avec nous, par les souffrances (douloureuses ou glorieuses) du Christ nous unit à cet unique Amour.
21/02/05a ... Il ne s’agit pas d’établir une métaphysique comme il y en a tant eu jusqu’à ce jour, mais de présenter les données de fin du monde que seule l’Église catholique est à même de gérer. En conséquence le déroulement d’un journal qui dure depuis l’an 2000 n’est pas trop long. Quant à ce qui doit suivre, la prière continuelle et le sacrifice de la solitude intérieure en représenteront la solidité. Il ne faut guère se faire d’illusion sur le porte-à-faux considérable inauguré face au comportement actuel, aussi bien laïc que religieux. Tout est pourtant fondé sur la certitude d’une ouverture de Miséricorde Divine sans précédente pour le temps qui s’ouvre. L’Église devant jouer un rôle primordial, c’est sur Elle que doit reposer tout critère à venir. En effet même à travers les pires situations dans lesquelles Elle a pu se trouver, le long des siècles, Elle n’a jamais failli à son enseignement véritable des âmes. Le fondement dénudé de ce qu’Elle a toujours promu, et dans lequel celui de toutes les religions pourront se reconnaître, est exposé ici, dans une analyse qui peut peut-être dérouter un certain moment.
Est-ce trop en avance? Faut-il y mettre une sourdine et des délais d’attente? L’Église saura en dernier ressort le déterminer. Mais ma situation d’ignorant ne doit pas faire illusion. Ces idées sont dans l’air et si d’autres sauront peut-être mieux les exprimer, pour en détourner le sens, elles n’en restent pas moins valables.
Ainsi le ciel doit descendre sur la terre, dans sa manière de contradiction unique, comme marche de sa réalité continue de la terre au ciel. Ce n’est pas qu’on ne puisse évidemment comprendre le sens aplati de l’histoire qu’en voudront donner des penseurs comme Hegel ou tant d’autres. On peut facilement concevoir leur point de vue rationnel. Mais le fond n’en est pas bon. Pour remettre la conduite de l’histoire à sa place véritable, il faut comme pour le reste lutter contre sa dictature, préférant l’insertion spirituelle de chacun. Il y a c’est vrai antinomie entre l’esprit totalitaire du monde et l’esprit de la toute petite équipe des enfants-de-rien. Dieu cependant régit le déroulement de l’histoire des hommes en vue de leur place dans l’éternité que nous ne pouvons facilement comprendre. Et s’IL veut, comme je ne cesse de le dire , faire grâce au temps qui vient, IL a les moyens nécessaires pour retourner l’esprit de ceux-mêmes qui LUI sont le plus opposés. Dans ce retournement général l’Église aura donc à veiller, comme elle le fait déjà, mais plus particulièrement sur la bonne conduite des enfants-de-rien qui sont les piliers du monde ...
22/02/05 C’est la fidélité qu’on tire de Jésus et Marie qui nous est demandée ....
22/02/05a Tiré une métaphysique unissant philosophie, théologie et science des évangiles reste une gageure qui nous dépasse, car après elle il ne peut plus en y avoir aucune autre bénéfique...
L’Église essentiellement missionnaire a deux types de ces derniers d’une part les pragmatiques et d’autre part les mystiques qui ne forment qu’un seul corps. Bien que par la catégorie de charismes qui sont les miens, je sois à la limite des deux, ce sont les mystiques qui m’intéressent davantage. En effet leur mission est infiniment plus délicate et soumise à toute sorte de pièges subtils, mais leur vision est autrement plus aiguë si bien qu’elle en devient souvent incompréhensible pour les autres. La première règle pour les mystiques doit être de se soumettre , même à leur propre dépens, sans condition aux pragmatiques. La deuxième consiste à aller envers et contre tout pour eux-mêmes jusqu’au bout de leurs intuitions. Leur vocation est plus celle du martyr intérieur qu’extérieur bien que l’un n’empêche pas l’autre.