08/01/04 Un missionnaire de chine disait, avec un certain regret semblait-il, que l’enseignement du Christ qu’il avait donné ne servait aux chinois qu’à parfaire leur propre pensée religieuse. Mais est-ce que ce n’est pas le but exact du juif Jésus-Christ, Messie universel, venu non abolir la loi et les prophètes [mat.5/17] (entendu "de toutes les religions" puisque ce n’est plus sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père [Jean 4/21]) mais les accomplir. En effet la religion catholique n’est-elle pas d’un certain côté simplement la religion juive amenée à son accomplissement?... Ne peut-on donc faire une distinction entre "Église" catholique à qui revient l’enseignement des évangiles, des sacrements et de la primauté du Pape [mat.16/18] et "religion" catholique spécifiquement pour les rites, la liturgie et la discipline ecclésial ?.... Du reste dans les faits n’est-ce pas ce qui se passe? Car l’influence de la foi catholique en un DIEU d’amour, infiniment humble et doux, dépasse de loin sa forme religieuse elle-même (l’exemple le plus fort ne serait-il pas celui de Gandhi?). Mais en en prenant davantage conscience la foi catholique ne pourrait-elle pas mieux confirmer le règne du Christ dans le monde entier?....Il faut ajouter cependant que la pratique de la religion ou d’une religion, de préférence catholique pour nous, est nécessaire pour approfondir l’enseignement de l’Église, contrairement à l’opinion générale présente qui semble bien faire une distinction mais se tient en dehors de la pratique nommément religieuse.

Je ne reçois pas beaucoup de retombée e-mail de mon journal spirituel qui semble cependant visité régulièrement par plusieurs internautes et c’est normal. Mais là j’aimerai avoir des avis pertinents, car je sais que la théologie rationnelle (qui n’est pas la théologie mystique que je pratique) catholique est très pointilleuse dans ces domaines précis.

09-01-04 Nous pouvons imaginer que l’éternité de DIEU soit une unité de douce humilité où les jouissances ininterrompues de l’amour soient des milliards de fois plus intenses que les plus intenses jouissances de la terre à la seule condition de nous séparer dans la création du temps de la moindre ombre du mirage de l’orgueil (égoïsme de vanité, cupidité, sensualité). Si nous connaissons DIEU par la tendresse de SON humiliation douloureuse dans le corps du Christ, comment ne pas combattre, en LUI, avec une joie déjà surnaturelle ici-bas pour un tel BIEN ....

10-01-04 C’est la livraison d’amour au Christ DIEU du mirage de l’être temporel, jusqu’au néant, qui construit la réalité de notre être éternel.....

Stupéfait de l’horreur spirituel que nous sommes, cependant je crois à l’amour infini de DIEU jusque là... N’a-t-IL pas déposé au fond de notre libre conscience un sens aimable de la Vérité?...

11-01-04 Jésus-Christ nous enseigne que c’est de l’Amour dont DIEU, l'UNIQUE TOUT BIEN, s’aime LUI-MÊME qu’ IL aime SES créatures humaines, en leurs commandant de s’aimer entre elles du même amour...

La superficialité de la sainteté ne suffit pas. Il faut sans cesse en chercher et en demander la réalité.

12-01-04 Par la grâce de DIEU sur la terre, tout être humain est capable d’aimer. Le plus pauvre et misérable amour, uni à celui sans mesure du Christ, transforme le monde et obtient la vie éternelle....

Participer à la messe, c’est demander les grâces pour vouloir librement souffrir avec le Christ pour le salut du monde et des âmes qui est Gloire de DIEU....

13-01-04 En contemplant DIEU-SEUL-AMOUR, avec la Vierge Marie, obtenir du Christ Jésus, la volonté de regarder la croix et la résurrection en face et d’y adhérer jusqu’au bout quel qu'en soit le prix d'amour à régler.....

F.C.:Question à un magazine: Jésus sur terre connaissait-IL tout?

Jésus DIEU et homme est comme Vérité Divine incarné, toute connaissance (même de chacun d’entre nous depuis le commencement des temps jusqu’à leur fin). Si nous avions la foi, cela devrait nous être évident. La question susdite recèle en fait l’appartenance au péché qui est la seule chose (si l’on peut dire chose puisque c’est "néant") qui n’est pas DIEU et qui n’a jamais été la possession de Jésus-Christ. C’est pourquoi dans l’Évangile Jésus renvoyait-IL à SON Père pour ce qui est manifestement proposition humaine c’est à dire provenant du péché que nous sommes. Nous avons du mal à comprendre cela, étant nous-mêmes par notre libre volonté propriété du péché c’est à dire du mirage de l’être en séparation d’avec l’Être profond et véritable qui EST DIEU SEUL.

14-01-04 ....Ainsi, aussi faible et misérable soit notre peu d’amour, il est DIEU SEUL, dans son humiliation sur terre, car DIEU SEUL est Amour en tout......

Qu’est-ce donc que l’homme? Au ciel c’est DIEU par participation, sur terre ce n’est qu’un libre mirage de l’être.

15-01-04 Puisque c’est notre souffrance librement unie à celle d’amour du Christ qui en applique SES mérites à l’être humain en le séparant de son péché, que Jésus nous apprenne à souffrir....

Même une âme peu éprouvée par la vie à cause de sa trop grande faiblesse spirituelle, peut servir pleinement les desseins de DIEU, si elle le veut droitement (c’est à dire dans l’humiliation amoureuse de DIEU). Car le Christ-Amour, dans SA souffrance absolue, se met à égalité avec chacune selon la taille surnaturelle qui lui a été donnée et qu’elle peut bonifier à sa convenance...

Ce n’est pas ce que nous faisons qui a de la valeur mais ce que nous laissons faire en nous à DIEU.

Chercher d’obtenir constamment, jusque dans la souffrance, la joie puissante mais délicate de la paix surnaturelle à laquelle la grossièreté des sens se trouve si opposée...

3e semaine janvier 2004