01/11/04.... le secret .... dans la foi, regarder davantage les souffrances sans mesure de Jésus-Christ (douloureuses et/ou glorieuses) que les nôtres ....
Article proposé au journal La Croix:
Je ne suis qu’un témoin de l’Église. Je ne suis ni un philosophe professionnel, ni un savant, à peine un artiste pour avoir été éduqué à l’école Nle des Bx Arts de Paris et avoir réalisé quelques peintures contestées en leur temps. Mais qui voudrait d’un simple témoin de l’esprit à notre époque où l’on ne cherche que les VIP ou les stars et pourtant voici ce que je puis signifier:
Le support de la pensée humaine qui forme le fondement de toutes choses et devrait essayer de les unifier, semble résider dans la métaphysique, c’est à dire l’approche de leur réalité dénudée qu’on appelle la notion d’ "être".
Jusqu’à présent ce support s’est trouvé profondément divisé en trois approches inconciliables entre elles.
D’une part il y a les esprits qui veulent commencer à initialiser l’approche de la notion d’être par l’extérieur des objets. Ce sont les "extravertis" tels que le philosophe grec Aristote sur lequel s’est appuyé St Thomas d’aquin, etc....
D’autre part il y a ceux qui initialisent cette approche par l’intérieur d’eux-mêmes, c’est à dire du sujet. Ce sont les "intravertis" tels que Platon ou St Bonaventure, etc....
Enfin il y a ceux qui refusent de prendre leur partie d’initialiser la notion d’être et qui demeurent en une forme d’expectative. Ce sont les "circonvertis" tels que les sophistes grec, un philosophe indien antique Nagarjunah, etc... Cette métaphysique instable, non représentée par la scolastique chrétienne du moyen âge dont l’occident a tiré surtout des philosophies anarchistes, a donné cependant en Asie, où les esprits paraissent plus fins des données positives comme le Bouddhisme.
Mais les deux autres approches se sont trouvées en conflit dans l’histoire de l’Église jusque dans l’une des données de sa théologie, concernant les purs esprits (la guerre du sexe des anges), ce que ne pouvait supporter les Pères du Concile de Trente (1545/63) dans un souci d’unité (spirituelle). L’Église a donc sacrifié délibérément la vision intravertie de Bonaventure pour imposer unilatéralement celle extravertie de Thomas d’Aquin. Cela pour des raisons du reste prosaïques: St Thomas enseignant plus clairement (Sorbonne malgré des réticences à son égard) que St Bonaventure qui enseignait par image surtout dans les monastères.
Ce choix apparemment dictatorial s’est trouvé efficace, en ce sens que les esprits intravertis dans l’Église n’ont pu s’exprimer qu’en essayant de triturer la pensée extravertie de St Thomas d’aquin, mais sans fonder d’école (théologique) opposée (sur la nature des purs esprits). Ainsi l’unité intellectuelle (religieuse) a paru être sauvegardée.
Mais de nos jours la science de même que la théologie ( Teilhard de Chardin) ont besoin de progresser jusqu’à la fusion, d’une métaphysique unitaire, au-delà des trois divisions énumérées. Ses bases rudimentaires ont été ébauchées dans le site internet www.f-v-m.net.
02/11/04 Si nous reconnaissons que DIEU veut reposer sur notre ignominie de révoltés pour l’en arracher par l’humilité et la douceur de SA souffrance nue et absolue en Jésus-Christ à la quelle cependant celle des saints participe et se nourrit , nous augmentons SA Gloire surérogatoire et notre joie dès ici-bas et pour l’éternité ...
En ce qui me concerne, je ne suis rien sur le plan spirituel, pour n’avoir été qu’à peine éprouvé et rien sur le plan humain pour n’avoir qu’à peine les connaissances nécessaires, mais je crois à la Puissance et à la fidélité de DIEU Trinitaire.
03/11/04 Par Jésus-Christ, doux Père unis-TOI à cette misérable créature!.....
04/11/04 ... lutter sans cesse pour nous détacher de l’emprise de la révolte innée qui nous suit comme notre ombre, en fixant des yeux, intérieurs et extérieurs, avec Marie, la vie, la mort et la résurrection de Jésus-Christ ....
05/11/04 Le feu brûlant de la foi en DIEU que Jésus est venu allumer sur terre avec une telle hâte, amène à l’espérance qui conduit à l’humble charité sauvant le monde et les âmes. Buvons à cette foi de Jésus-Christ qui l’unit au Père, sachant que sa déréliction est le plus grand acte d’amour de l’être humain....
06/11/04 Même si d’autres peuvent nous rejoindre et si nous avons à nous joindre en esprits aux autres, l’union à la LIVRAISON du Christ, nécessaire au salut du monde et au nôtre comme à la Gloire d’Amour Divine, reste toujours un acte solitaire entre DIEU, qui sait descendre jusqu’à ce qu’il y a de plus bas, et nous ....
07/11/04 Avec Marie, se livrer pour que les enfants de rien, de toutes religions, quels que soient les événements de leur vie, comprennent qu’ils ont à s’unir à la LIVRAISON de Jésus-Christ pour la Gloire de DIEU comme pour l’histoire du salut du monde et celui éternel des âmes .....