28/01/05

RELIGIONS + PHILOSOPHIES + SCIENCES  

 la nudité du choix découverte à l'humanité

Accord et désaccord

L'auteur s’étant adonné à des études de philosophie et théologie chrétiennes s'est trouvé affronté à l'incompréhension, quasiment viscérale, de l'analyse de la notion d'être établie par la métaphysique de St Thomas d'Aquin. Comme on la lui présentait, abusivement, comme la seule conception de l'Eglise catholique en la matière, pendant tout le cours de l'enseignement, il était tombé dans une angoisse terrible , ne pouvant aucunement y souscrire.

Dès les premiers mots par contre de l'enseignement de sa théologie , il s'était senti tout à fait soulagé et pleinement d'accord avec celle-ci, excepté avec l'analyse des purs esprits de St Thomas qui lui semblait complètement absurde.

Interrogation majeure

Venu à ce travail intellectuel pour approfondir sa foi catholique, il lui en restait une insatisfaction philosophique notoire. Il se mit à rechercher dans l'histoire de la philosophie tout ce qui avait été fait jusqu'à nos jours et qui aurait pu répondre à ce qui le satisfaisait.

En effet tandis qu'on lui enseignait de la notion d'être, l'"essence" et l'"existence", il voyait, lui, poindre sans cesse une "instance", comme un troisième terme variable et corrélatif, qui changeait considérablement le sens des deux premiers.

Finalement par la force des choses, il tombe sur une importante analyse de la philosophie de St Bonaventure, effectuée par un thomiste éminent. Il reconnaît alors à travers cette étude montrant cependant une certaine incompréhension de la métaphysique étudiée de la part de cet analyste thomiste ( mais effectuée en termes clairs, alors que les écrits originaux de St Bonaventure lui semblaient en eux-mêmes très obscurs) qu'on peut effectivement avec ce dernier découvrir en la notion d'être trois éléments, comme ceux qui lui venaient constamment à l'esprit.

Il découvre aussi que la théologie de St Bonaventure est la même que celle de St Thomas d'Aquin, sauf en ce qui concerne la nature des purs esprits à la quelle il adhère immédiatement alors que celle de St Thomas lui paraissait saugrenue.

Il voit alors la source de ce qu'on a appelé la guerre du sexe des anges, devenue le dernier des soucis des théologiens modernes, qui a divisé cependant les intellectuels chrétiens tout au long du moyen âge et qui n'avait peut-être pas d'autre source pour la théologie que l'instinct ontologique différent de ces deux grands penseurs chrétiens

Voir les différences ontologiques

L'Autorité catholique dans un souci d'instruction du clergé et de ce qu'elle croyait l'unité des intelligences privilégiera le choix général des thèses théologiques de St Thomas d'aquin, sans non plus s'attacher à ce détail.

En effet le langage de ce philosophe est sans conteste autrement précis que celui de St Bonaventure, de même que sa manière d'aborder les problèmes, le fond métaphysique  restant foncièrement opposé entre les deux philosophes.

Préambule       

  fond, interrogationprincipepenséecontinuer

 Développement