Relisant l'histoire de la philosophie l'auteur se rend compte que tous les courants philosophiques se rattachent plus ou moins à ces deux méthodes d'engager la réalité de l'être, en donnant instinctivement, explicitement ou non, la primauté de la vision à la démarche de la pensée soit par l'objet extérieur, soit par le sujet intérieur.

Donc il semble qu'on peut définir l'attitude des penseurs d'une manière générale soit par l'extraversion, soit par l'intraversion de la pensée. Cependant un philosophe indien ancien (Nagarjunah ou du reste mais ouvrant une voie encore différente les essais de Nicolas de Cues) , mieux que les autres (les sophistes grecs notamment), propose une métaphysique encore différente et paraissant fondée pour l'étude de la notion d'être sur le point de départ du vide, donnant une vision instable ( et illogique) de la pensée, virevoltante autour d'une essence comme d'une existence ou d'une instance dépendant d'un indéfini. On peut baptiser cette métaphysique, ni binaire comme l’est l’extraversion, ni trinaire comme l’est l’intraversion , mais apparemment quaternaire, de circonversion.
Il faudrait un collectif de philosophes des différentes options, ouvert à l'oecuménisme intellectuel et spirituel, pour non pas comparer, cela est impossible chacun trouvant sa propre et pleine satisfaction dans sa démarche, mais juxtaposer ces trois notions de l'être. En effet pour les extravertis qui partent de l'objet, cela ressort du "sens commun", pour les intravertis qui partent du sujet, cela ressort du "sens primordial" et pour les circonvertis du "sens indéfini". (à noter qu'en voulant imposer à l'église catholique la priorité de la philosophie extravertie de St Thomas, pour entre autre unifier la théologie des purs esprits, certains thomistes doivent être des intravertis qui s'ignorent et doivent se sentir mal à l'aise avec sa notion d'être)

L'adhésion, selon la nature des intelligences, à chacun de ces mouvements de la pensée de tout l'individu qui raisonne, est complet et les arguments des uns et des autres parfaitement valables dans le contexte de départ où ils sont pris. C'est ce qui fait l'interrogation de la métaphysique.

Préambule         

présentationinterrogationprincipepenséecontinuer

    Développement