Primauté de l'Église
L'enseignement de la nature du Christ relève en dernier
ressort de l'autorité de l'Église catholique apostolique et romaine, du fait
de son historicité confirmée par toutes les épreuves intérieures et
extérieures dont elle a eu à triompher, jusqu'à ce jour. Non pas qu'elle ne
soit pas une assemblée globale de pécheurs tâtonnants à la recherche de la
vérité, mais parce qu'elle est maintenue par un Esprit dont le Pape successeur
de l'apôtre Pierre, régulièrement élu, est le garant. Nous lui devons à ce
titre une obéissance filiale quelles que soient ses apparences temporelles.
Les autres églises chrétiennes, dont la séparation est
peut-être due en partie à l'Église catholique, ont à graviter malgré tout
autour d'elle dans un oecuménisme général dont elle a la clef. (Du reste l'Église catholique n'est pas d'abord une religion mais avant tout le
témoignage de l'incarnation du Messie Universel, venu accomplir la religion
juive et à travers elle, les autres religions).
Cette primauté du pape, régulièrement élu, a une
importance capitale dans l'histoire de l'humanité car si cette dernière se
trouvera peut-être réconciliée et affermie dans la foi chrétienne, selon ce
que ce site prévoit, il n'en reste pas moins que la reconnaissance de la
réalité du "Christ intermédiaire" n'aura qu'un temps (qu'il faut
souhaiter le plus long possible) et que le monde aura un jour à se trouver dans
une "foi nue" sans plus d'appui extérieur hors un antéchrist aveugle
et orgueilleux qu'il se choisira.
La totalité catholique, sous l'autorité du pape,
régulièrement élu, risquera de se trouver alors seule face à un déchaînement
blasphématoire sans nom, jusqu'à la fin des temps.
Voilà donc ce que je pense, après 40 ans de méditations sur les événements qui m'ont touchés en 1963.